VAGABONDAGES
 

 

VAGABONDAGES

 

VOYAGES

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“Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles. "
Christian Bobin

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Le rêve est une suite d'instants volubiles qui émaillent une vie...
comme ces vêtements usés qu'on a porté un moment
et dont il faut se séparer à regret
pour se vêtir d'une peau nouvelle à chaque deuil de l'ancienne!
Cette suite de vécus, apparemment envolés,
laisse à jamais sa marque de fabrique au plus intime de chacun.
On se souvient toujours de nos grandes envolées..
le rêve nous conduit plus au loin à chaque fois!

Pierfetz©

LE REVE EST NOTRE APESANTEUR

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La lumière artificielle est une avancée qui facilite nos déplacements et nos éblouissements festifs, sans cesse recommencés ...
L'émerveillement nous vient d'un ailleurs qui nous dépasse mais nous réconforte de l'intérieur.

Pierfetz ©

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 Le soleil éblouit sur les coups de midi....
A la tombée du jour, quand les ombres s'estompent,
le ciel évapore ses derniers fards étincelants et la nuit se profile
comme une fin de vie....
C'est alors qu'apparaissent des miriades d'étoiles....
Le recul de la finitude vers un monde sans limites ni fin!
Peut-être l'essentiel, dans un Univers épuré et lumineux à la fois..."

Pierfetz ©

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« Il y a nous... les prophètes de la bonne parole, 
les abonnés au verbe divin, les « filous » de la parole annoncée.
L'art est prophétie. L'art est parole donnée
et par là, amour sans condition...
Il ne trace de chemin mais ouvre les portes 
comme l'allumeur de réverbère du Petit Prince... 

Mais l'art ne ferme jamais le réverbère 
ainsi la route est toujours illuminée... 
Et quand je partirai pour un sentier d'ombre, 
ce sera encore pour y allumer le chemin , 
et quelqu'un d'autre viendra prendre ma place 
dans les rangs de cette humanité en marche... 
De telle sorte que l'humanité ne soit jamais sans lumière... »

Yves Drolet©
Poète québécois contemporain et mon ami correspondant de poésie!

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ULYSSE ET PENELOPE


Pénélope effilait, chaque soir, la tapisserie de son attente,
en espérant le retour d'Ulysse...
L'ouvrage semblait parfois bien compromis
et pourtant elle pensait son espoir retrouvé,
après un itinéraire "par de longs chemins détournés"!
Mais rien n'est jamais simple sur les chemins de la vie.
On ne démêle pas facilement un écheveau embrouillé.
La patience obstinée reste de mise pour demêler les bons fils
au risque de n'en tirer rapidement qu'un seul
en resserrant des noeuds à jamais bloqués!
Habitués à regarder l'envers de la vie,
nous percevons mal les symboles merveilleux,
dans l'enchevêtrement des fils, au dos de l'étoffe.
Il nous faut retourner passionnément l'ouvrage
pour nous en révéler le vrai visage et comprendre le message décrypté.
Le revers, négatif d'une image floue, devient réalité
baignée au révélateur de notre imaginaire inconscient ...
Imaginaire plus créateur
que le savoir conscient de nos analyses raisonnables...
Il faut beaucoup d'amour et de compréhension pour sortir de son "moi"
et s'imprégner doucement de cette beauté qui ravit et dérange à la fois,
sans en couper le moindre fil de l'envers qui ne se révèle qu'à l'endroit.
Le canevas peut paraître bizarre si l'on ne le regarde pas du bon côté .
Le châle s'effiloche vite si l'on en tire quelques mailles
que l'on juge inutiles !
Il faut s'en vêtir avec discernement et délicatesse,
tant l'étoffe est de beauté fragile.
Etoffe ravaudée par l'usure du temps et ses passages clairs-obscurs.

Pierfetz ©


VIDEO" CANEVAS"

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LE VOYAGE

Le bateau ivre – J.L.
«L’Action est la soeur du Rêve, j’ai épousé l’action»
A.Rimbaud.
Avec Rimbaud et nos contemporains surmenés, la Poésie a été abandonnée.
Arthur Rimbaud a terminé sa vie misérablement, après avoir choisi
l’action et le commercial que le poète génial n’a pu assurer par la suite…
Arthur est l’image de notre modernité, plus soucieuse de s’embarquer,
dangereusement, sur le bateau ivre de l’avoir et du profit, que de goûter le «Carpe Diem» de Socrate.
Ulysse est parti, lui aussi, naviguer sur des chemins moins fréquentés au risque de ne plus retrouver Pénélope.
L’enfant prodigue, disparu puis repenti, a retrouvé avec bonheur, sa famille.
«Auprès de mon arbre, je vivais heureux» chantait Brassens.
Voyageons en toute liberté poétique dans les songes et la contemplation,
mais notre action n’en sera que plus forte si nous gardons les pieds sur terre,
Le bonheur est dans un pré qu’on s’est aménagé à temps, dans le domaine du possible
Ce n’est pas le diable qui fait pousser les nénuphars dans les marais!


Pierfetz ©

Extrait de mon recueil "LA CLEF DES SONGES" ( page 120)

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LE VOYAGE

L'important n'est pas seulement le but, mais le voyage...P.F.

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«Toute ma vie je me suis promené, et j’ai également voyagé;
la différence entre les deux étant que l’on se promène pour se distraire, tandis que l’on voyage pour s’épanouir.»
Hilaire Belloc

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« Une fois que vous vous rendez compte que le chemin est le but et que vous êtes toujours sur le chemin,
pour ne pas atteindre un but, mais pour apprécier sa beauté et sa sagesse,
la vie cesse d'être une tâche et devient naturelle et simple, une extase en elle-même. »
Sri Nisargadatta Maharaj

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Les voyages formeraient la jeunesse?

"Etre dans ce monde sans être de ce monde"

Pamphlet "TRANSFORMATION"

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Parfois les voyages se transforment en cauchemard !

Clandestins, employés sans papiers ... ou délestés, par force,de leur identité...

 

 

Lilas rêveurs


...Leurs regards s'étaient croisés un jour qu'il passait dans la rue...

Elle lui avait fait un geste d'appel du haut de sa prison, une chambre de bonne

où elle était séquestrée sans horizon autre que les vieux toits croulants de sa ruelle.

Depuis qu'elle était arrivée secrètement en France pour y trouver du travail, elle ne sortait jamais...
Ses patrons, hauts fonctionnaires, l'employaient pour un salaire de misère, comme bonne à tout faire.
On lui avait retiré ses papiers d'identité pour mieux la garder !

Laïka rêvait au prince charmant, dans les vieux romans qu'elle retirait en cachette de la bibliothèque de Madame...

...Boris passait de plus en plus souvent aux heures où Laïka prenait quelque repos dans sa chambrette mansardée !!!

...Il se hasarda un jour à sonner au grand portique de la vieille demeure, après remarqué l'absence des maîtres de la résidence !!!

...Boris s'était caché derrière un énorme bouquet de lilas qu'il avait cueilli dans le jardin du square tout proche !!!
Il déposa le bouquet dans lequel il avait glissé des baisers de soleil et des étoiles de lune... Des écrits d'aurore et de crépuscule...

...Depuis ce jour mémorable, la lucarne de la vieille mansarde s'était entrouverte pour y laisser passer ce printemps blanc et lilas, symbole des joies et des peines de nos deux amoureux toujours séparés...

Boris se promenait libre dans le square de lilas pétillants de lumière, mais seul, à guetter le regard de son rêve.

Laïka avait la fenêtre de son horizon cassé, mais sa prison mansardée s'était transformée en un jardin blanc et lilas.
Boris partit au loin, comme Ulysse, occuper ses vacances d’étudiant, oubliant, pour un tempszz son amie, dépressive.
A son retour, il ne trouva qu’une lucarne fermée. L’automne ne préparerait plus son printemps.

*

Étendue sur son matelas, à même le sol, Laïka s'était endormie dans un ciel de rêve, enivrée par un environnement aux senteurs de lilas !

Quand on l'a retrouvée, sans souffle, elle avait encore un sourire printanier blanc et lilas, tout comme le bouquet de sa vie !

L’histoire est inspirée de faits réels...vécus au XXIème siècle par une clandestine employée à Paris par un couple d'ambassade étrangère.
L’affaire fit grand bruit dans la presse ; l’instant d’un sombre orage.

Pierfetz©

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La dernière journée de vie d'un itinérant (sdf) -

(Extraits)

Sur une idée originale de Bô Na
( Québec 2005)


Il y a des hommes qui préfèrent la solitude... pour vivre davantage
leurs propres remords et leur propre tristesse.
Hugo Pratt

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.....C’était un beau matin de printemps. Un de ces matins où il semble que tous les espoirs sont permis. Pourtant, pour Roger Gagnon, tous les espoirs s’étaient envolés lorsqu’il s’était retrouvé la veille à la fin de son quart de travail dans le bureau du contremaître qui lui avait annoncé qu’il était congédié. Il avait eu beau implorer qu’on lui accorde un sursis en rappelant que sa jeune femme attendait leur premier enfant, rien n’y avait fait et il s’était retrouvé dans la rue avec le maigre chèque de sa dernière paie. En rentrant chez lui, il avait retrouvé sa petite femme qui comme à son habitude lui avait mijoté un bon plat qui embaumait leur petit appartement. Il ne lui avait rien dit ni au souper ni pendant la soirée. Avant d’aller au lit, il l’embrassa plus tendrement que d’habitude.
Du bout des lèvres, il posa un baiser sur le ventre arrondi de sa femme. Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit et avait pris sa décision aux petites heures du matin.
Tout serait mieux ainsi, s’était-il dit. Sa femme et leur futur enfant n’aurait jamais à rougir de lui. Il s’était levé sans faire de bruit... .

*

...Sylvain Gagnon, jeune avocat arriviste et assoiffé de succès, s’arrêta à une intersection pour vérifier le nom des rues où il se trouvait. Il vérifia les noms sur un bout de papier qu’il tira de sa poche et poursuivit son chemin. Il aurait voulu chasser les images qui lui venaient en tête. Impossible pourtant de leur échapper. Il revoyait son enfance triste et solitaire auprès d’une mère pauvre et dépressive qui avait dû l’élever seule. Cette même mère était décédée il y a près de deux ans. Ces images, il avait tout fait pour les chasser et voilà pourtant qu’elles le rattrapaient aujourd’hui. Il n’aurait jamais dû décrocher le téléphone ce matin là pour entendre une voix anonyme de policier lui dire qu’on avait retrouvé le corps d’un homme qui avait sur lui son nom et son numéro de téléphone. D’un seul coup, tout le passé le rattrapait. Un passé qu’il avait voulu fuir plus que tout au monde. En s’engageant dans la ruelle étroite, il aperçût un clochard immobile étendu près d’un amas de carton qui avait dû lui servir d’abri. Près du corps inerte de l’homme, deux policiers l’attendaient. Après avoir vérifié son identité, un des policiers lui tendit un bout de papier où il déchiffra ces quelques mots écrits d’une main malhabile : « Je m’appelle Roger Gagnon. J’ai cinquante ans.
Je n’ai plus personne au monde à part un fils que je n’ai jamais vu. S’il devait m’arriver quelque chose, vous pouvez le rejoindre au numéro suivant… »
La main de Sylvain Gagnon se mit à trembler quand il reconnu son propre nom et son numéro de téléphone à la fin du message...

Pierfetz©

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Cette nouvelle inédite a été écrite en 2005. Pierfetz y a participé avec ses amis d'un atelier francophone international d'écriture " Saison des Poètes"
Une série d'abandons et de décès n'a pas permis l'édition de cette nouvelle bien significative des plaies de notre temps!

Mes amis de "LA SAISON DES POETES"


«Le poète habille les mots d'or et de lumière, et se les approprie pour en faire des perles de coeur.»
Renée-Jeanne


«Je me suis inventé poète pour que mes mots durent une éternité de moi à vous.»
Bô Na (Québec)


«Les fleurs sont toutes belles et encensent les pensées pour leur permettre de s'élever plus haut, toujours plus haut. L'Amour, lui, est le pavot du coeur.»

Eloix (Québec)


«La poésie est un peu le reflet de notre intérieur, ou tout du moins de ce que nous voulons montrer consciemment ou inconsciemment. C’est le cœur mis à nu, qui valse entre l'imaginaire et la réalité.»
Pascal

«Il est venu, il a vu, il a décidé de rester. Alors j'ai mis mon chapeau et j'ai repris la route des étoiles. Un jour, à mon tour, je reviendrai. Je regarderai et si vous le voulez bien j'amènerai avec moi toutes ces étoiles que je garde en mon coeur depuis toujours... »
Yves (Canada)

«L'amour est la réjouissance de la chair habitée par l'absence.»

Ode(Québec)


«Je crois plus au pouvoir de l'Amour qu'à l'amour du pouvoir, au bonheur d'Être plus qu'au plaisir de l'Avoir»

Pierre Fetzer (Pierfetz)


«Le vent ramène l'écho lointain d'un passé qui est pourtant toujours bien proche.»

Jacques (Belgique)


«Un "blanc", un "silence" parle mieux qu'un mot, car un "mot" est déjà écrit, "figé", alors qu'un "silence" peut dire ce qu'il veut...»

Robert

«Les mots sont intimes, toujours... même quand ils semblent s'éloigner de soi, c'est pour mieux y revenir...
Il disent mais ne racontent pas, il sont souvent fictions ou rêves, car bien au-delà des mots, c'est l'écriture elle-même qui est intime.»

Régine

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Il y a des voyages qui ne sont qu'abandons!

LE VOYAGE DE LA CAPRICIEUSE
"Lettre d'abandon" suivie de "Heureux qui comme Ulysse"

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La Nostalgie?
Une petite fille m'a permis d'en donner une définition:
< C'EST L'AMOUR QUI RESTE >

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Tu sais ce qu'est la mélancolie?
Tu as déjà vu une éclipse?
Eh bien c'est çà: la lune qui glisse devant le coeur,
et le coeur qui ne donne plus sa lumière.

Christian BOBIN
( La folle allure)

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LE VOYAGE IMMOBILE

Voyager au loin, autour de notre belle planète bleue... C'est un rêve de jeunesse que nous portons tous en nous jusqu'à la fin de notre périple terrestre.
Une aspiration démesurée qui remonte le fleuve de notre vie comme un saumon en nouvel ensemencement.
Il nous est arrivé, parfois, de penser que nous avions déjà fait ou que nous pourrions faire ce voyage dans une autre vie, comme dans un brouillard d'altitude découvert récemment au rêve d'une rencontre. Certains pensent même que nous prenons le relais d'un chemin parcouru par nos aïeux.
L'Alchimiste devait-il aller jusqu'aux pyramides pour comprendre que son trésor était chez lui, en Andalousie?
Ulysse est revenu "vivre entre ses parents le reste de son âge", après avoir navigué longtemps au risque de ne plus retrouver Pénélope.
Que penser du "Voyage autour de la Terre" décrit avec tant de détails et de vraisemblance par Jules Vernes ?

Le rêve est notre apesanteur et permet le "voyage immobile".
Nous découvrons que la vie est courte et nous croyons souvent que, pour accéder à cette maturité d'esprit, il est nécessaire de s'évader au loin en goûtant plus vite la joie enivrante du voyage. Et pourtant le voyage immobile de la Poésie "immaginative" permet de vivre mieux dans des bouquets d'étoiles.
Il suffit d'arrêter notre course, inconsidèrée et démesurée sous l'influence du quotidien rentabilisé des affaires matérielles.
L'essentiel, invisible aux yeux, demande un arrêt nécessaire pour écouter le rire du petit Prince, tirant l'eau de son puits.


Après la boulimie des voyages proposés par nos contemporains, il m'a fallu remiser l'attelage, rentrer bien seul, à pieds, chez moi.
Ne plus trotter comme autrefois...Quand on est vieux, on va plus lentement, mais on perçoit mieux tout ce qui nous échappait auparavant. La récolte est à ce prix.
Notre disponibilité peut nous grandir, si nous quittons notre chambre noire pour goûter la lumière d'un "voyage immobile".
Ce voyage reste à notre portée si nous savons récolter les feuilles de l'été au beau printemps de l'hiver, dans un automne flamboyant. l'imaginaire donne au vieux sage, à l'ermite, au moine "éveillé", une puissnace supérieure de connaissance alimentée par l'écoute et la vision partagée de tous les voyageurs qu'il accueille.

Me voici arrivé au "voyage immobile" d'un moine célèbre du XIII ème siècle Le moine RICHER avait peu voyagé,mais il connaissait, à la perfection, toutes les civilisations méditerranéennes et leur histoire. Les empereurs, les rois, les princes n'ont pas beaucoup de secrets dans ses "CHRONIQUES" conservées dans de nombreux manuscrits. La plus ancienne "CHRONIQUE"( XIIIème siècle) se trouve conservée à la Bibliothèque Nationale de France.
Devenu voyageur immobile, lucide et clairvoyant, le moine RICHER avait reçu et accueilli à l'Abbaye de Senones et au centre des Abbayes de ma Croix Monastique des Vosges, une foule de Passeurs du savoir de son temps. Ils lui avaient apporté chacun leur expérience de ressentis dans leurs voyages.
Voltaire, au XVIII ème siècle, a séjourné une année aux côtés de Don Calmet pour les consulter.
Je terminerai mon propos par une histoire authentique* qui nous situe bien l'apport de ce voyage immobile!
L'âme s'exprime mieux par la pensée de" l'immobile éveillé" au contact de l'humanité des autres.

Pierfetz ©

* Un groupe d'Arborigènes australiens s'avançait un jour dans un paysage aride, en compagnie d'un éthnologue. Celui-ci remarqua qu'ils s'arrêtaient de temps en temps et plus ou moins longtemps. L'éthnologue en demanda les raisons. "C'est très simple répondirent-ils. Nous attendons nos âmes..."
Celles-ci s'arrêtaient en chemin pour regarder, sentir, écouter quelquechose qui échappait au corps. Il fallait les attendre pour écouter l'âme du monde.

* Le voyage immobile est un texte publié, parmi d'autres, dans la revue nationale "RENCONTRES Artistiques et Littéraires" ( Prix de la Presse poétique 2014)

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Le voyage, comme l'amour, représente une tentative

pour transformer un rêve en réalité.

Alain de Botton (Romancier anglais)

Idéogramme de l'Amour

L'important est d'aimer, au grand large, au-delà des flux et des reflux.
Nous n'avons rien d'autre mieux à faire que d'aimer sur cette terre !

VIDEO VOYAGE INITIATIQUE

Frédéric Lenoir et son livre " L'âme du monde"

(Mettre toujours le plein écran pour les vidéos)

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VIDEO VOYAGE EN TRAIN

Grand Corps malade

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PARTIR
Page 74 du recueil "La Clef des Songes"

Page poème "PARTIR"

Le Mythe de la Nouveauté

Le mythe de la nouveauté qui pourrait tout arranger...

Il y a des moments sans doute où l'on peut croire que faire du neuf est la seule solution.

J'ai vibré, un temps, à cette idée du changement, mais je me rends compte que c'est un leurre !

Que ce soit en religion, en politique où les retours en arrière sont monnaie courante... et même dans la vie personnelle.

On ne change pas l'orientation de sa vie en décrétant le changement. Ce qui est ancré persiste.
Je plains ceux qui partent sur un coup de tête et découvrent qu'ils ont emporté leurs problèmes avec eux.

Il me semble que l'on peut corriger progressivement une trajectoire, renforcer un point faible, réparer une avarie....

Si on m'avait dit cela quand j'avais vingt ans, j'aurais bondi, pensant avoir la maîtrise de tout.
Aujourd'hui, je crois que l'on accède peu à peu à une plus grande sagesse en se laissant guider par l'Esprit et en gardant l'Espérance.

J'avais bien aimé l'image que Th. de Chardin donne de l'évolution de l'humanité...

" Mouvement montant , repassant sans cesse aux mêmes points, tout en ayant pris de la hauteur à chaque fois.

Il y a du neuf mais en quantité minime... c'est ce neuf que nous voulons voir en oubliant tout le reste".

Marie Laure

PARTIR???

VIDEO "LE DEVERSOIR"

La vie n'est pas attendre,
Elle ne s'arrête pas

De monter et descendre
De l'éveil au trépas.

(Lire ci-dessus la citation de Th. de Chardin)

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PETITS VOYAGES DE REVE EN DIAPORAMAS


MES VOSGES: GERARDMER

(Guy VOIRIN)

VAGABONDAGES D'AUTREFOIS EN VOSGES

Le Tramway de La Schlucht

"NOS LACS"
( Chapitre VI - N°4)

" MERE NATURE"
( Chapitre VI - N°6)

"VIE"
( Chapitre VI - N°5)

" LE MONDE EST BEAU"
( Chapitre VI - N°3)

L'UNIVERS MAJESTUEUX
( Vu de Hubble)

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